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Sciences et Arts

En classe de 6°, des exemples d'oeuvres artistiques du Land art s'intègrent dans la

partie 1 "Les caractéristiques du peuplement". et la partie 2 : "le peuplement du milieu"

Objectifs : distinguer les différents éléments d'un environnement

expliquer la répartition des êtres vivants

expliquer les particularités de l'aménagement du barrage de Vassivière

Compétences : saisie et tri d'informations à partir d'une photographie

mettre en relation des informations

activité 1 : Retrouver les différents éléments qui composent la photographie d'Andy Goldsworthy. Les classer en indiquant êtres vivants, composantes minérales, activités humaines

activité 2 : Rechercher dans une oeuvre de votre choix, un exemple de relation (le support) entre un être vivant et une composante minérale.

activité 3 : D'après une photographie de Sepibus (bloc de pierres face à la montagne en été) identifier l'exposition du versant (Adret, ubac). Pour justifier, rechercher des exemples de photographies dans la banque d'images de google.

activité 4 : Expliquer les raisons pour lesquelles le barrage de Vassivière a été construit.

http://www.lelacdevassiviere.com/a-decouvrir/un-peu-d-histoire

Activité 5 : D'après le texte dAndy Goldsworthy, retrouver les éléments qui montrent la transformation du paysage par l'Homme.

Sciences et Arts


Andy Goldsworthy
1992

Pierre de granit sèche, 160 cm x 380 cm, deux boucles de 1500 cm et 1700 cm de diamètre

Commande du Centre d’art (propriété du Ciap) en 1992

Né en 1956 en Angleterre, Andy Goldsworthy vit et travaille dans le Drumfriesshire en Angleterre.

Andy Goldsworthy, un des artistes majeurs du Land Art, a conçu cette œuvre permanente sur l’île en relation avec l’histoire et la nature géographique du site et du lac artificiel.

En 1994, il écrit : « Le paysage anglais est riche en murs de pierres sèches entourant les champs. Leur influence sur mon travail a été plus grande que les cercles de pierre préhistoriques auxquels je rends occasionnellement visite. Les murs sont des éléments vivants dans le paysage et c’est une grande leçon pour un sculpteur, par la manière dont ils utilisent le matériau et le lieu. C’est une grande leçon pour un sculpteur. Les enclos ont leurs origines dans ceux qu’édifiaient les éleveurs des collines pour enfermer leurs moutons. J’aime y entrer, parfois, pour m’abriter du vent qui souffle sur ces collines. Le lieu est rendu intense et calme par les murs qui le délimitent, on s’y sent protégé.

À Vassivière, j’ai travaillé sur les restes d’un mur qui délimitait autrefois un champ mais qui maintenant, depuis la création du lac artificiel, part d’un bois pour s’enfoncer dans les eaux. J’ai exploré la frontière entre le lac et le bois à l’aide d’un mur qui est lui-même frontière. Il enclôt les deux espaces et accentue leur contraste. Les différences d’espace et de lumière entre les deux endroits soulignent les changements qui ont eu lieu. Le mur évoque la nostalgie que l’on peut ressentir pour les huit villages qui ont été noyés, sans pour autant prendre parti contre le barrage. Il permet par sa présence de comprendre la nature de Vassivière. Le passé enracine une œuvre et la met en résonance avec le lieu.

Je n’ai jamais travaillé dans un lieu ayant été aussi soudainement transformé que Vassivière - on en ressent encore l’impact à l’heure actuelle - et, où la nature en dépit de cette transformation, soit toujours aussi forte. Le mur s’élève sur une rive mise à nue par la rencontre de deux natures - le bois et l’eau - et par les fluctuations engendrées par le barrage, le climat, les saisons ».

d'après http://www.ciapiledevassiviere.com/helper.aspx?id=47&page=bois_de_sculptures

d'après http://geo.culture-en-limousin.fr/Sans-titre,608

Sciences et Arts

Olivier de SEPIBUS – Névache, Hautes Alpes – FRANCE

www.olivier-de-sepibus.com

Champs d’altitude, alt de 1600 m à 2600 m – Hautes Alpes – FRANCE

Champs d’altitude est une série d’installation dans un double jeu d’intervention dans la nature et de leur représentation en photographie.

Champs d’altitude traite des rapports contradictoires entre modernité et ruralité de montagne. La modernité a fait disparaître les cultures rurales aujourd’hui moribondes alors que, dans le même temps, elle réactualise et renouvelle sans cesse le mythe du beau village. Le résultat est hybride : cube construit à pierre sèche dans des paysages pittoresques.

Afin de travailler sur cette hybridation, j’ai mélangé deux pratiques ordinairement distinctes : le rapport moderne à la nature que l’on pratique dans la contemplation et la création d’une image. Le deuxième à travers un travail effectué sur place qui utilise des techniques rustiques (pierre sèche, rondin de bois et entaillé pour les entrecroisements) soit un rapport de domestication à la nature qu’avaient les paysans.

Pour chaque image, je voulais créer un univers immédiatement identifiable qui joue des stéréotypes, des lieux communs, des désirs et des pratiques de la montagne aujourd’hui. Les photographies sont narratives et l’ensemble forme un conte, une histoire, celui d’un parcours à la fois imaginaire et réel dans la montagne.

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